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Photo du rédacteurCherrier Pierre

Responsabilité des Créateurs : diffusion de vidéos

Dans le monde de la publicité et de la communication audiovisuelle, les sociétés de production jouent un rôle crucial dans la création et la diffusion de contenus destinés à promouvoir des produits ou des services. Cependant, cette activité ne se fait pas sans contraintes juridiques. En effet, pour assurer une exploitation sereine des œuvres audiovisuelles vendues à leurs clients, ces entreprises doivent se conformer à certaines règles, notamment en ce qui concerne les droits d'auteur et la réglementation sur la publicité pour les produits sensibles comme l'alcool et le tabac.


Cet article a été co-rédigé avec l'aide de l'IA (ChatGPT) dans le but de proposer des contenus complets et pertinents.


DROITS D'AUTEUR DANS LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE

Droit d'auteur

La création d'une vidéo publicitaire ou de communication implique souvent l'utilisation d'une multitude d'éléments protégés par des droits d'auteur. Ces éléments peuvent inclure des images, des vidéos, des musiques, des textes, des logos et d'autres contenus visuels ou sonores. Il est essentiel pour les sociétés de production ou les freelances de comprendre les implications juridiques de l'utilisation de ces éléments et de prendre les mesures nécessaires pour obtenir les autorisations appropriées.


L'une des premières étapes dans la gestion des droits d'auteur consiste à identifier les éléments protégés et à déterminer qui en détient les droits. Cela peut nécessiter des recherches approfondies pour localiser les détenteurs de droits ou les agents qui agissent en leur nom. Une fois les détenteurs de droits identifiés, l'exploitant doit contacter ces parties pour obtenir les autorisations nécessaires à l'utilisation de leurs œuvres dans la vidéo.

Dans certains cas, cela implique la négociation de licences d'utilisation, qui précisent les conditions sous lesquelles les œuvres peuvent être utilisées. Les termes de ces licences peuvent varier en fonction de facteurs tels que la durée d'utilisation, le territoire géographique et le mode de distribution.


Il est essentiel de conserver les justificatifs d'utilisation des licences : preuve d'achat, certificat de licence, contrat ou accord de cession de droit d'auteur, etc.


La violation des droits d'auteur peut avoir des conséquences graves, y compris des poursuites judiciaires, des amendes et des dommages-intérêts. De plus, cela peut entraîner une atteinte à la réputation de la société de production et de ses clients. En adoptant une approche proactive de la gestion des droits d'auteur, les sociétés de production peuvent éviter ces risques et établir des relations de confiance avec leurs clients et les détenteurs de droits.


PUBLICITE POUR LES PRODUITS SENSIBLES

Publicité alcool

La publicité pour les produits sensibles tels que l'alcool et le tabac est soumise à une réglementation stricte dans de nombreux pays, visant à protéger la santé publique, en particulier celle des jeunes. En France, la loi Evin constitue l'un des cadres juridiques les plus importants régissant la publicité pour ces produits. Adoptée en 1991, cette loi interdit notamment la publicité télévisée pour l'alcool et le tabac, ainsi que la promotion dans certains médias et lieux fréquentés par les mineurs.

Pour les sociétés de production, cela signifie qu'elles doivent non seulement créer des publicités qui respectent ces réglementations, mais aussi veiller à ce que leurs clients soient informés des limitations imposées par la loi. Cela peut nécessiter une étroite collaboration avec les équipes marketing et juridiques des clients pour s'assurer que les publicités respectent les normes légales tout en répondant aux objectifs de communication.


La loi Evin et d'autres réglementations similaires posent souvent des défis créatifs car elles doivent trouver des moyens innovants de promouvoir les produits tout en respectant les restrictions imposées. Cela peut inclure l'utilisation de techniques de narration alternatives, la mise en avant d'autres aspects du produit ou la sélection de canaux de distribution spécifiques qui ne sont pas soumis aux mêmes restrictions.


Ce qui est autorisé par la loi Evin :


  • La communication évoquant le savoir-faire, le terroir, l'histoire ou les traditions, entre autres, n'est pas considérée comme de la publicité. Cette loi vise particulièrement les producteurs de vins et de boissons alcoolisées enracinées dans des traditions locales, telles que les bières artisanales, les cidres ou les poirés (conformément à l'article L665-5).

  • La publicité pour les alcools est autorisée sur internet, mais elle est interdite sur les pages et sites web destinés à la jeunesse ou liés au sport. Par conséquent, les publicités doivent être diffusées sur des plateformes où plus de 70 % du public est composé de personnes majeures. De plus, les formats publicitaires doivent être clairement identifiables comme tels et ne doivent pas être intrusifs, comme les vidéos en lecture automatique, les fenêtres pop-up ou les bannières sur les sites. Néanmoins, le message publicitaire ne peut se concentrer que sur les caractéristiques objectives de la boisson alcoolisée, sans encourager la consommation ou l'engagement sur nos réseaux sociaux. Il est interdit de faire l'éloge des vertus de l'alcool ou de présenter des personnes buvant ou s'amusant (les consommateurs ne doivent en aucun cas figurer dans la publicité). De plus, la publicité doit obligatoirement inclure le message sanitaire préventif suivant : "L'abus d'alcool est dangereux pour la santé". Les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram ou Twitter ne sont pas considérés comme principalement destinés à la jeunesse et sont donc des plateformes publicitaires appropriées.


LES BONNES PRATIQUES

Banques de médias

Dans le cadre de la création de contenus publicitaires, de nombreuses entreprises et créateurs font appel à des banques d'images sous licence pour obtenir des médias tels que des photos, des vidéos, des illustrations ou de la musique. Ces banques d'images offrent une vaste sélection de contenus de haute qualité, généralement moyennant des frais d'achat ou de licence.


L'utilisation de banques d'images sous licence présente plusieurs avantages. Tout d'abord, elle permet d'accéder à un large éventail de médias professionnels répondant aux besoins spécifiques du projet publicitaire. Ensuite, elle garantit la légalité de l'utilisation de ces contenus, puisque les licences acquises auprès de ces banques d'images confèrent les droits nécessaires pour les utiliser dans des œuvres créatives, y compris à des fins commerciales.


Cependant, il est crucial de respecter les conditions de la licence lors de l'utilisation de contenus provenant de ces banques d'images. Cela peut inclure des restrictions sur l'utilisation commerciale, la nécessité d'attribuer correctement le crédit à l'auteur, ou des limitations concernant la modification ou la redistribution des médias.


En outre, il est recommandé de choisir des banques d'images réputées et de vérifier attentivement les termes et conditions de la licence avant d'utiliser les médias dans un projet publicitaire. Cela permet d'éviter les litiges potentiels liés à la violation des droits d'auteur ou des conditions de la licence.


Voici quelques exemples de banques de médias :


EXEMPLES DE LITIGES

Tribunal

Affaire d'un photographe indépendant CONTRE une société de presse (2018) : Un photographe indépendant a intenté une action en justice contre une société de presse pour avoir utilisé ses photographies dans un article sans obtenir les autorisations nécessaires et sans payer les frais de licence. Le tribunal a jugé que la société de presse avait violé les droits d'auteur du photographe et lui a ordonné de verser des dommages-intérêts ainsi que les frais de justice.


Affaire d'un artiste indépendant CONTRE un organisateur d'événement (2017) : Un artiste indépendant a intenté une action en justice contre un organisateur d'événement pour avoir utilisé son œuvre lors d'un spectacle sans obtenir les autorisations nécessaires et sans verser de redevances. Le tribunal a jugé que l'organisateur avait violé les droits d'auteur de l'artiste et lui a ordonné de payer des dommages-intérêts ainsi que les frais de justice.


Affaire d'une agence de communication CONTRE un concurrent (2016) : Une agence de communication a poursuivi un concurrent pour avoir copié une campagne publicitaire originale créée par l'agence. Le tribunal a jugé que le concurrent avait violé les droits d'auteur de l'agence et lui a ordonné de cesser l'utilisation de la campagne publicitaire litigieuse ainsi que de verser des dommages-intérêts pour préjudice financier et moral.


 

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